Le budget est une projection pour l’année suivante. Le conseil communal, en le votant, donne à l’équipe dirigeante une autorisation de dépenses et un accord pour encaisser les recettes indispensables pour faire fonctionner une commune de 70.000 habitants.
Ordinaire et extraordinaire
Deux services sont prévus dans un budget communal :
L'Ordinaire : ce service reprend l’ensemble des recettes et des dépenses qui se produisent au moins une fois chaque année. Ils assurent à la commune des revenus et un fonctionnement réguliers. Exemples : les taxes, la dotation du Fonds des communes pour les recettes ; les salaires des agents communaux, le chauffage des bâtiments communaux pour les dépenses.
L'Extraordinaire : ce service comprend l’ensemble des recettes et dépenses qui affectent directement et durablement l’importance, la valeur ou la conservation du patrimoine communal, à l’exclusion de son entretien courant. Il comprend également les subsides et prêts consentis à ces mêmes fins, les participations et placements de fonds à plus d’un an, ainsi que les remboursements anticipés de la dette.
Quelle est la hauteur du budget ordinaire ?
L’Équilibre entre les recettes et les dépenses au service ordinaire est atteint, avec un boni de 1.436.000 EUR. Pour Tournai, le budget ordinaire est à 151.632.000 EUR.
Quelles sont ses principales dépenses ?
Des dépenses de personnel : plus de 60,6 millions d’euros.
Des dépenses de fonctionnement : plus de 18,8 millions d’euros. Exemples : fournitures techniques, vêtements des travailleurs, coûts de l’énergie consommée dans les bâtiments communaux…
Des dépenses de transferts : près de 47,3 millions d’euros. Exemples : les dotations communales au CPAS (11,4 millions d’euros), à la zone de police (17,8 millions d’euros), à la zone de secours (2 millions d’euros) ; subsides aux associations…
Quelles sont ses principales recettes ?
Des recettes de transferts : plus de 126,8 millions d’euros. Elles représentent l’essentiel des recettes d’une commune. Ces revenus ou capitaux sont transférés sans contrepartie identifiable directement. Exemples : taxes et redevances, additionnels à l’impôt des personnes physiques, Fonds des communes…
Des recettes de prestations : plus de 5,5 millions d’euros. Elles concernent le coût de la fourniture de biens non durables ou de services. Exemples : délivrance de certains documents administratifs, entrées dans les deux piscines communales…
Des recettes de dettes : plus de 3,1 millions d’euros. L’exemple le plus courant, ce sont les dividendes d’intercommunales. Dans le cas de ce budget 2023, les dividendes de l’intercommunale de développement économique Ideta vont rapporter 1,9 millions d’euros à la Ville de Tournai.
Pour cette année, la Ville de Tournai profite de la possibilité proposée par la Région wallonne d’emprunter grâce au plan Oxygène. Cet emprunt permet de faire face à des soucis structurels rencontrés par les communes : les cotisations de responsabilisation des communes, les déficits éventuels induits par une augmentation des dépenses telles que les dotations au CPAS, à la zone de police et à la zone de secours.
Quelle est la hauteur du budget extraordinaire ?
Des investissements sont prévus en 2025, à hauteur de plus de 36,5 millions d’euros.
Dans quelles catégories la Ville investit-elle ?
Les bâtiments communaux (exemples : maintenance, réfection de toiture et compartimentage du toit de la chapelle de l’Ecole des Arts, assainissement du musée de la Porcelaine, sécurisation et stabilisation au musée d’Archéologie et au Mont-de-Piété, réfection de la couverture et du lanterneau de la cage de la scène A de la maison de la culture…).
Les services communaux (exemples : acquisition de camionnettes, entretien des véhicules d’immondices, acquisition de machines pour l’entretien des cimetières…).
Le cadre de vie et la propreté publique (exemples : végétalisation de la place d’Esplechin, acquisition d’un matériel de nettoyage de l’espace public, création d’un réseau d’espaces intergénérationnels dans les villages, création de zones d’immersion à Vezon, Froidmont et Orcq…).
La vie citoyenne (exemples : mise en conformité et sécurisation de la salle socio-culturelle d’Ere, acquisition d’un bâtiment à Esplechin, création d’un portail informatique des associations…).
Les crèches et les écoles.
Les voiries, la mobilité et la sécurité routière (exemples : modernisation et entretien de l’éclairage public, travaux d’égouttage, de réparation et d’entretien de voiries en béton, réfection de trottoirs…)
Le tourisme, la culture et les musées (exemples : réfection de la couverture et du lanterneau de la cage de la scène A de la maison de la culture, rénovations diverses à l’auberge de jeunesse, acquisition de matériel informatique pour la bibliothèque…).
Le sport (exemples : maintenance d’infrastructures sportives, aménagement des abords de la nouvelle piscine de l’Orient, mise en conformité des installations du football d’Orcq, remplacement de l’éclairage du terrain de football de Vaulx…).
Les projets européens (exemples : scénographie du Carré Janson, pré-étude projet de réhabilitation du site de l’Orient…).
La Politique intégrée de la Ville (PIV) (exemples : rénovation du kiosque du parc communal, création d’un parc public à la Plaine des Manœuvres, dynamisation et végétalisation du piétonnier de la Croix du Centre, dynamisation commerciale et logement, travaux pour la réhabilitation des sites Union Feronnière, savonnerie Pollet et ancienne fonderie Saint-Jean…).