Tournai, ville deux fois millénaire ! Avec Arlon et Tongres, Tournai est l’une des plus vieilles cités de Belgique. Berceau de la France avec les mérovingiens, son histoire est riche et mouvementée et beaucoup de ses bâtiments, civils, militaires et religieux témoignent encore de son riche passé.
Des origines jusqu’aux environs du 12e siècle
Ses origines remontent au Ier siècle avant notre ère. Cité royale sous Childéric, elle sera sous Clovis la première capitale de ce qui deviendra la France.
La nomination de l’évêque Eleuthère pour représenter Clovis à Tournai sera le point de départ d’un gouvernement d’évêques détenant les pouvoirs civil et religieux durant plusieurs siècles, au cours desquels Tournai subira le fléau des invasions normandes et de la peste.
L’Âge d'or
Des environs du 12e jusqu’au 16e siècle, la population s’accroît, le commerce prospère, de nouveaux remparts s’élèvent, la construction de la cathédrale débute, suivie par celle du beffroi et du Pont des Trous. La ville, par les privilèges obtenus, s’affranchit du pouvoir religieux et relève désormais du Royaume de France. Les arts se développent.
Déclin et périodes de troubles
Dès le 16e siècle, Tournai, clé et entrée du royaume de France, attise la convoitise des grandes puissances. Elle deviendra anglaise, française à plusieurs reprises, espagnole, autrichienne et hollandaise. La "nouvelle Genève du Nord" connaîtra la répression sous l’Inquisition.
Tournai, la belge
A partir de 1830, Tournai, qui a gardé l’empreinte d’Henri VIII et de Louis XIV, s’ouvre au progrès. La deuxième guerre mondiale touche durement la ville. Mais Tournai se relève et se reconstruit dans le respect du passé. En 1977, la Belgique fusionne ses communes. Tournai englobe les 29 villages environnants et devient la plus vaste entité territoriale de Wallonie.